Le monastère couvent des Clarisses
En 1936, 15 sœurs occupaient l’Ermitage.
Dans l’optique de favoriser les vocations, en 1938-1939, malgré les menaces de guerre, elles entreprennent la construction d’un monastère qui puisse exprimer la conception de la vie monastique avec des pièces lumineuses, immenses et hautes.
En Juin 1940, elles quittent le monastère et reviennent quelques mois plus tard en terre occupée mais retrouvent leur couvent pillé. Elles vont partager le sort d’une population qui souffre la faim et le froid, le dénuement et surtout la domination de l’occupant.
Le souterrain du jardin sert d’abri aux habitants du voisinage et en Août 1944, c’est la Libération.
L’Ermitage où logent toujours les sœurs est dans un triste état.
En 1965, la troisième aile est achevée mais la quatrième ne sera jamais réalisée car le monastère est déjà trop grand pour le nombre de sœurs résidant sur place. D’autres fondations de Clarisses sont créées en France et dans différents pays, ce qui, malgré de nouvelles vocations, laisse une trentaine de sœurs dans un monastère prévu pour soixante.
Les frais importants liés à l’entretien des bâtiments amènent à une réflexion sur la rénovation ou une construction neuve.
En Octobre 1997, le projet de construction d’un nouveau monastère est engagé et après recherches et discussions,
en Juin 1999, les travaux d’un monastère modeste, constitué de petites maisons et de bâtiments communs, commencent à Cormontreuil.
En Octobre 2000, la communauté des Clarisses quitte donc Tinqueux et déménage à Cormontreuil.
L’ensemble du terrain, des bâtiments, du monastère et de la petite chapelle, désacralisés, de Tinqueux est vendu à un promoteur.
Sur ce terrain de 1.4 hectare, l’Ermitage a été réhabilité et 10 maisons ont été construites.
Le monastère a été transformé en 25 appartements et la petite chapelle, la Portioncule, a été détruite.
