Le monastère couvent des Clarisses

Les premières sœurs clarisses sont arrivées de Nantes le 5 juin 1933 et se sont installées à Tinqueux dans des bâtiments laissés libres par 9 moines capucins, l’Ermitage , bâtiments que leurs avait cédés Georges Houlon en 1920.

En 1936, 15 sœurs occupaient l’Ermitage.

Dans l’optique de favoriser les vocations, en 1938-1939, malgré les menaces de guerre, elles entreprennent la construction d’un monastère qui puisse exprimer la conception de la vie monastique avec des pièces lumineuses, immenses et hautes.
En Juin 1940, elles quittent le monastère et reviennent quelques mois plus tard en terre occupée mais retrouvent leur couvent pillé. Elles vont partager le sort d’une population qui souffre la faim et le froid, le dénuement et surtout la domination de l’occupant.
Le souterrain du jardin sert d’abri aux habitants du voisinage et en Août 1944, c’est la Libération.
L’Ermitage où logent toujours les sœurs est dans un triste état.

                   En 1950, la chapelle attenante au monastère est construite.

En 1965, la troisième aile est achevée mais la quatrième ne sera jamais réalisée car le monastère est déjà trop grand pour le nombre de sœurs résidant sur place. D’autres fondations de Clarisses sont créées en France et dans différents pays, ce qui, malgré de nouvelles vocations, laisse une trentaine de sœurs dans un monastère prévu pour soixante.
Les frais importants liés à l’entretien des bâtiments amènent à une réflexion sur la rénovation ou une construction neuve.

En Octobre 1997, le projet de construction d’un nouveau monastère est engagé et après recherches et discussions,
en Juin 1999, les travaux d’un monastère modeste, constitué de petites maisons et de bâtiments communs,  commencent  à Cormontreuil.
En Octobre 2000, la communauté des Clarisses quitte donc Tinqueux et déménage à Cormontreuil.

L’ensemble du terrain, des bâtiments, du monastère et de la petite chapelle, désacralisés, de Tinqueux est vendu à un promoteur.
Sur ce terrain de 1.4 hectare, l’Ermitage a été réhabilité et 10 maisons ont été construites.
Le monastère a été transformé en 25 appartements et la petite chapelle, la Portioncule, a été détruite.

Eglise Sainte Bernadette

Construite en 1960, son aspect n’a pas évolué, excepté son environnement.

En 2002-2003, des travaux ont été entrepris pour moderniser l’extérieur.

Eglise Saint Pierre

Cette église a remplacé, en 1924, l’ancienne église détruite pendant la guerre 1914-18. A partir de 1958,  devenant trop petite, une nouvelle église,                        Ste Bernadette, est envisagée.

Elle est aujourd’hui l’Eglise Adventiste du 7 ème jour.

Le stand de tir de la Muire

Non loin du centre-ville, un ensemble d’équipements sportifs a été aménagé au cours des années.

En 1921, la société de Tir de Reims et de préparation militaire cherche un terrain pour remplacer le stand de tir aux pigeons du quartier Cérès de Reims, qui n’a pas résisté à la guerre 14-18, et décide de s’installer à Tinqueux.

Le Stand de Tir a été construit pour accueillir une partie des épreuves de tir des 8ème Jeux Olympiques d’été qui se sont déroulés à Paris en 1924. Sa surface est d’environ 7 000 m2, la galerie intérieure mesure 166m.

Le bâtiment de style Art-Déco, et son parc, ont été exclusivement créés pour cet événement par l’architecte Hippolyte Thomasson et ont été inaugurés par Pierre de Coubertin en 1923.

Dans les années 50, s’y tenaient des entrainements paramilitaires : initiation au parachutisme, entrainement au motocross pour les policiers et préparation militaire pour les étudiants. Il y eut même des compétitions de motocross. En effet, c’est en Juin 1948 que le 1er moto-cross champenois s’est disputé sur ce terrain du Stand de Tir et jusqu’en 1958, date à laquelle les compétitions se sont déroulées au Fort de Fresne les Reims qui offrit alors beaucoup plus de possibilités d’aménagements.

Les équipements autour du Stand de Tir se sont multipliés dans le temps : Stade de football, tennis couverts et extérieurs, centre équestre… sont venus compléter l’offre autour de l’imposant bâtiment. Aujourd’hui le dernier né vient compléter la liste : un boulodrome (21 terrains couverts ou en plein-air).

Après quinze ans d’échanges pour l’acquisition par la commune des 12 hectares de cette propriété privée, une promesse de vente entre la Ville de Tinqueux et la Société de Tir de Reims, propriétaire actuel, n’est toujours pas actée.